Contrôle social : 0 l’introduction.


Le contrôle social est un mot usité de tous et en tous lieux.

Ses formes et ses expressions sont nombreuses.

La badgeuse, le DPI, les bip à toutes les portes, les caméra de « protection », les détectives qui suivent les salariés, les GPS dans les voitures de fonction, les chevaux de Troie dans les téléphones d’entreprise, les boites mails pro indexées, les demandes de travail qui ponctuent la vie privée, les multiples niveaux de validation d’une activité, l’évaluation interne/externe/360/arrière-sautée-retournée (:D)… etc …

Cela fait beaucoup à penser. Ou plutôt beaucoup d’obstacle à la pensée. Comment se vivre dans de l’épaisseur, dans une vie à soi, aux côtés de ceux qui comptent, avec autant de pression, autant de regards, autant de compte rendu ?

La position de contrôle des uns s’appuient sur la peur des autres dit-on souvent, mais est-ce seulement cela ? Qu’y a-t-il d’autres sur ce terrain difficile ? Quels pièges ponctuent la réflexion, cette réflexion ?

Nouvelle ouvrons ici une série de billets sur ce thème. Car il impacte bon nombres d’espaces dans des ailleurs pas si lointains.